Wednesday, December 27, 2006
Tuesday, December 05, 2006
Golden fountain # 128
Two months in Zürich and a couple of surprises later...who would have thought hat I'd end up in a shopping window as a substitute for my living room? Don't panic, this is not Amsterdam and I still appreciate a nucleus of privacy. Nonetheless, the german part of switzerland does share a characteristic with Netherlands: people care more about what happens inside their homes than outside them. So tiptoe and you will catch a glimpse of their interiors and their lives. Walk around my neighborhood and see what people expose at their windows. Stand in front of my window (formerly a bakery I guess), and you will see me methodically ironing my shirt for the following day. Wave your hand and I'll be very embarassed. I will soon improve my living conditions by means of shutters, curtains or whatever mechanism that will convey the feeling of living inside rather than outside on the sidewalk. You can still knock on my window at Goldbrunnenstrasse 128, 8055 Zürich. Welcome!> Roland, thanks so much for your painting skills
Monday, December 04, 2006
Friday, October 27, 2006
Thursday, October 26, 2006
Wednesday, October 04, 2006
Sud contre Sud
L'idée m'assomme comme la vérité que l'on attendait mais que l'on ne pensait jamais voir, crue, étalée sans pudeur. Une réalité sauvage dont nous avons la recette. Entretemps, une illusion s'estompe, et une goutte de cynisme s'ajoute au regard que je porte sur nous autres, moi y compris. La télévision est allumée. Une NGO occidentale s'installe temporairement au Nigéria, avec l'espoir d'opérer une douzaine d'enfants qui souffrent de cardiopathies diverses. Le seul moyen pour ces enfants d'en sortir vivants, est de subir une opération dans leur hôpital local, sous la houlette de l'équipe médicale occidentale. L'émotion de sauver des petites vies innocentes est palpable. La plupart des enfants décèdent pendant l'intervention. L'adrénaline utilisée provient du marché à ciel ouvert local, specialisé dans les faux médicaments importés d'Inde. Oui, d'Inde. Le reporter remonte la filière et démontre qu'il peut se procurer n'importe quel médicament, à n'importe pourcentage de principe actif. Le médicament tue, et le Sud poignarde un autre frère du Sud. Le Nord n'a finalement pas le monopole de la cruauté me dis-je, triste d'en savoir plus ce soir que je ne veux en savoir.
Friday, September 22, 2006
Thursday, September 21, 2006
Wednesday, September 20, 2006
Tuesday, September 19, 2006
Onze chansons en attente
2. Happy yesterday
3. 11061977
4. Le diagnostic
5. Sweet analogy
6. Nicaragua
7. The smallest things
8. Obsessions en la mineur
9. Oliver in Wonderland
10. Copy Paste
11. Chocolate in your mind
Monday, September 11, 2006
Que viva España!
Amigos hispanohablantes y curiosos del idioma castellano, aqui dejo los recuerdos de mi estancia en la ciudad de Valencia, tierra hasta hace poco desconocida y lejana. En este rincón de Iberia, Ana y Stefan, después de largos años de noviazgo, decidieron darse el si en una capilla cuyo nombre muy santo y católico ya no recuerdo. De estos dias me quedaré con impresiones, sabores y colores que riman con alegria, sol y poesia. Entre amigos y familiares celebrámos la unión de la Valencia española y del Valais suizo, entre risas, tapas y sonrisas. Cada vez que me encuentro en este pais, me sube el orgullo de tener algo de sangre de este pueblo tán alegre y caluroso... Permanacerá en mi memória una novia radiante bailando frente a la catedral al ritmo de los tunos, feliz de compartir su felicidad con los suyos. Por los novios! > Lucia & Javier, tenemos todos cita pronto, o que? jajaja
Sunday, September 10, 2006
Thursday, September 07, 2006
Wednesday, September 06, 2006
Moving from Lausanne
Par respect pour le canton de Vaud, qui m'a accueilli avec tant de bonté durant ces 12 dernières années, je rédige ces paroles en français. Au hasard des mots, si une expression vaudoise s'approche de mes lèvres, je la laisserai s'apposer sans honte sur l'écran. Les vaudois ont beau avoir quelques vices, je ne me lasserai jamais de jouer avec la langue de ces Terres gorgées de blanc. Le moment est venu pour moi de dire au revoir à cette contrée improbable, gracieusement posée sur les bords d'un lac sorti tout droit de la fantaisie de Hodler. Une terre qui oscille entre le provincialisme le plus pur et une ouverture à la planète assez étonnante: ne comptez pas le nombre d'aventuriers voyageurs qui ont dépassé nos frontières à la recherche de l'Autre. Pourtant, entre l'eau, les montagnes et les vignes, la beauté de cette rive est telle qu'elle ferait presque mal aux yeux. Heureusement, prendre du recul de temps à autre permet de mieux re-garder ces paysages insouciants. Est-ce là la raison de mon départ? Perdre ce que l'on a pour se construire son Arcadie, la terre promise où le retour est imminent...Ce que je sais, c'est que je me rends vers d'autres rives tout aussi suisses que celles que je quitte, avec une touche de langue germanique pour donner un air étranger à l'aventure. Je suis sûr de pouvoir m'acclimater avec aisance à ce nouvel environnement - avec l'aide de Daniel, Vera, Maria...et de tout ceux qui, sur place, rendront mon escapade plus belle. A tous ceux qui se retrouveront à quelques heures de train de moi, l'invitation est plus que superflue. Lorsque je serai a Zurich, vous aurez aussi un chez-vous là-bas. Alors, tchô, tout de bon.> Ema, le chemin des Bruyères te plaira, j'en suis certain!
Monday, August 28, 2006
Sunday, August 27, 2006
Have a good flight
That wasn't my idea of having fun. How much fun can you have hanging from a cable at 200 meters above the ground, sliding at 100 km per hour, face down. Before they let you go, they tell you "have a good flight". How reassuring is that? The interesting thing is that not only do you cross the valley at an amazing speed face down, but once you reach the other side you arrive at the same amazing speed with no hint at how you are going to slow down. So you believe you are about to crash, and start praying. No, you don't crash. They have developped an ingenious system that stops you at the very last moment while you are praying. Once I stepped down from the platform, I told the lady who was in charge that they should warn people about the landing. She smiled, laughed at me as if my idea was pretty stupid and said in victory: "if we told people about it, it would be half the fun, wouldn't it?". She had a point. So the fun is pretending you are about to die. Bunji Jumping isn't half that vicious. Saturday, August 26, 2006
Bugs Bunny
Saturday, July 29, 2006
*pictures ready* - Montreal, happy days & co.
What on earth pushed me to book a trip to Canada a week in advance? I didn't know anyone there, and didn't have a place to stay, but something told me that I shouldn't worry about it and that one way or another, everything would fall into place. And guess what happened? Everything fell into place, in a way I never expected. My trip to Montreal was one experience I will never forget, for the people I have found on my way were a source of inspiration I never thought I'd stumble upon. First and foremost, thank you Danielle: had you not made a comment on my "Brown Sugar" T-shirt that night at SkyClub, we wouldn't have spent those ten days caring for each other. You showed me Montreal, Laurentides, Eastern Townships and drove me all the way to your hometown Magogue; you made sure I'd enjoy as much of Québec Province as I could; you even made me do Wake-board on Saint-Laurent river...and you were so happy I did so well on water! I will definitely try it again, thanks to you! What I will also try again are my singing skills thanks to Paulo...a natural born performing artist who enchanted me with his humour, personnality and intelligence. We visited Québec City, after getting stopped by the police on the highway: Paulo has so much charm, that we got away with a smile...or did the diplomatic plates help? Paulo, thanks for your generosity and I hope I'll see you soon, either in Portugal or...Tokyo? Montreal showed me that not only the Quebecers are extremely nice, but also that I have a lucky star I should trust more often. Montreal, I'll come back for some "Poutine" I never had the nerve to try... Thursday, July 20, 2006
Wednesday, July 19, 2006
Dobar dan, Croatia
Saturday, July 01, 2006
Wednesday, June 21, 2006
Solstice
J'ai compté en cette journée plus de minutes que d'habitude...elles se sont suivies, l'une derrière l'autre, infatigables dans leur devoir de ciseler la journée en de fines particules de temps. Ce 21 juin est l'apogée de cet empilement minutieux de miettes de lumière, et j'observe qu'autour de moi tout semble atteindre le sommet de sa beauté sous les rayons de soleil. Mon monde s'habille de reflets plus vifs, de couleurs plus longues, de formes plus sonores, comme si le moindre recoin d'espace mettait ses habits de fête pour célébrer la journée la plus claire de l'année. Je me retrouve sur le lac Léman, au milieu d'un tableau grandeur nature qui brille des premières couleurs de l'été, celles qui naissent du ballet de la Terre autour du Soleil, l'échine courbée au maximum en ce jour particulier, faisant une révérence prolongée devant sa source de vie. La tension fragile entre les deux astres, moment de douceur maximale entre le feu et la terre, inaugure la saison de la lenteur sous la chaleur, de la douceur dans la pesanteur, de la légereté sur les corps. Mes pieds touchent l'eau douce du lac au rythme des mouvements de hanche du petit voilier. Je suis le lac, je suis les montagnes, je suis la voile qui gonfle et je suis du regard les autres passagers de cette escapade. La soirée est douce, parfaite en leur compagnie. Je pense à celui qui pourrait me tenir la main, à celui qui pourrait me chuchoter à l'oreille "regarde, les grains de lumière disparaissent à l'horizon, ils reviendront demain éclairer ton sourire".Saturday, June 17, 2006
ReGénérations
Nous descendons de ceux qui, un jour, ont décidé de donner la vie à leur union. Moi, je suis le produit de Maria del Carmen au sang chaud, et de Kuno, au sang froid. Espagne d'un côté, Castille franquiste et militaire, soleil et sourires. Suisse de l'autre côté, Thurgovie sereine et paisible, pauvre mais bien organisée. Que l'on multiplie l'un et l'autre dans une équation d'amour partagé, et l'on se retrouve de l'autre côté de l'Atlantique avec un bébé né sous les Tropiques à 11h55. Deuxième dans la lignée, je suis le reflet de mes parents dans les valeurs qu'ils m'ont transmises, dans les leçons que j'ai eues à leur contact, dans le respect et l'amour qu'ils ont sans relâche montré. Les remercier tient du pari perdu d'avance, ne sachant pas par quel bout commencer et surtout par quel bout finir. Vous, papa et maman qui lisez ces lignes dans une langue qui n'est pas la vôtre, sachez que je suis fier de vous, ensemble et séparément. J'admire la force qui vous a poussé à vous dépasser constamment et dans toutes les circonstances, et je suis content d'avoir fait partie d'un voyage que vous m'avez offert à ma naissance. Toutes les blessures et les écorchures que je me suis faites m'ont rendu plus grand grâce à votre compréhension et votre intelligence. Vous n'êtes pas parfaits et je ne lui suis pas non plus, mais continuons à nous aimer dans nos défauts et failles; la vie aura bientôt fait de nous séparer, j'en suis conscient, et d'ici là, prenez-moi par la main et regardez l'enfant qui a grandi grâce à vous. Il vous en remercie en un mot: merci.Friday, June 16, 2006
Monday, June 12, 2006
FB goes to hollywood
FB, je te dédie ces quelques notes. Merci pour la tendresse de tes gestes, la beauté de ton sourire et la poésie de tes lagons...serre-moi...serre-moi...Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je dépunaiser tes ailes?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
Te supplier de me revenir et tout faire
ô tout, pour te voir partir et viens!
Emmène-moi là-bas
Donne-moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole-moi
Et laisse-toi tranquille à la fois
Mille fois entrelassons-nous
Et lassons-nous même en-dessous
Serre-moi serre-moi
Jusqu'à étouffer de toi
Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui ne savent plus trop
D'où l'amour tire son charme
Papillon de fleur en fleur
D'amour en amour de coeur
Ceux qui n'ont qu'une étoile
Ou ceux qui brûlent leurs voiles
Ta sueur, le sang, rendons-nous amants
Qui se passionne, qui se saigne
J'aime quand mon écorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, nos adieux
Tu partiras mieux comme ça
A force de se tordre,
On en finirait par se mordre
A quoi bon se reconstruire,
Quand on est adepte du pire
Malgré nous, malgré nous,
A quoi bon se sentir plus grand
Que nos, deux grains de folie dans le vent
Deux âmes brûlantes, deux enfants
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui ne savent plus trop
D'où l'amour tire son charme
Papillon de fleur en fleur
D'amour en amour de coeur
Ceux qui n'ont qu'une étoile
Ou ceux qui brûlent leurs voiles
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je dépunaiser tes ailes?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
Te supplier de me revenir et tout faire
ô tout, pour te voir partir et viens!
Emmène-moi là-bas
Donne-moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole-moi
Et laisse-toi tranquille à la fois
Mille fois entrelassons-nous
Et lassons-nous même en-dessous
Jusqu'à étouffer de toi
Serre-moi encore, serre-moi...
Sunday, June 11, 2006
J-365

La lune et le lac se reflètent l'un dans l'autre, unis par la lumière dans l'encre d'une nouvelle nuit de torpeur. L'un et l'autre se complètent dans leur lueur; leur dialogue sourd pèse sur un ville assoupie et fatiguée par la beauté d'une journée pleine des couleurs fraîches de l'été. 365 jours me séparent de mon trentième anniversaire et déjà le temps se met à couler plus rapidement dans mes veines, vers le précipice d'une date incontournable, le 11 Juin 2007. 31'536'000 secondes de répit avant de s'entendre prononcer les sempiternelles phrases associées à l'inauguration d'une nouvelle décenie d'existence. Comment y échapper, comment ne pas se noyer dans la mélancolie d'une horloge qui ne pardonne rien, lentement, seconde par seconde? Chaque parcelle de temps prendra plus de place, chaque souffle de joie et de tristesse deviendra plus épais, chaque miette de vie aura une saveur plus exotique. Le moment venu, rien ne changera pourtant. L'élan des dernières 31'536'000 secondes suivra son cours et l'inertie de mon envie d'exister me menèra de date anniversaire en date anniversaire, le sourire aux lèvres et l'oeil parfois rivé à la montre. Histoire de ne pas arriver en retard là où la vie m'attend.
>Santiago et Papa, merci pour cette belle journée de soleil et de voile
Saturday, June 10, 2006
Crystal ball
Who is the man I seeWhere I'm supposed to be?
I lost my heart, I buried it too deep
Under the iron sea
Oh, crystal ball, crystal ball
Save us all, tell me life is beautiful
Mirror, mirror on the wall
Lines ever more unclear
I'm not sure I am even here
The more I look the more I think that I'm
Starting to disappear
Oh, crystal ball, crystal ball
Save us all, tell me life is beautiful
Mirror, mirror on the wall
Oh, crystal ball, hear my song
I'm fading out, everything I know is wrong
So put me where I belong
I don't know where I am
And I don't really care
I look myself in the eye
There's no one there
I fall upon the earth
I call upon the air
But all I get is the same old vacant stare
Oh, crystal ball, crystal ball
Save us all, tell me life is beautiful
Mirror, mirror on the wall
Oh, crystal ball, hear my song
I'm fading out, everything I know is wrong
Wednesday, April 26, 2006
Escapade à madrid
>Alicia, gracias por la alegria que me dio verte despues de tantos años.
Wednesday, April 19, 2006
Mauvaises Nouvelles
Tuesday, April 18, 2006
La ligne blanche
Sensation étrange que celle d'un écran blanc; d'une ligne blanche plutôt, alignement froid de pixels clignotants en attente de leur baptême. Cette ligne blanche, la première, celle que l'on ne pourra pas oublier. Comme un fil de substance stupéfiante que l'on observe avec réserve, parfaitement droit et narquois. Le grand saut que promet la blancheur irréprochable de ce segment d'espace, absence de couleur aux potentiels multiples et nuancés. Hésitation avant de le faire disparaître au fond de soi-même, convoité du regard et aspiré par le corps. Jouissance de le sentir en soi, incorporé et désormais hors de portée des pupilles, remplacé par un horizon aux bords dilatés sur un monde inconnu mais reconaissable. Voilà, la ligne a disparu, et ici commence ma Terra Incognita.



