Il n'est pas donné à tout le monde de voir une ville réputée pour sa couleur et sa chaleur, sous la pluie. L'eau et la grêle se sont donné rendez-vous au dessus de Madrid pendant trois jours, pour le grand bonheur des terres sèches et ocres environnantes. Pour le grand malheur de tous les touristes qui avaient naïvement chaussé leurs paires de hawaïennes, prêts à parcourir des kilomètres d'asphalte l'oeil rivé sur leur caméra numérique. Un week-end sous l'eau, à s'imaginer le Palacio Real sous la lumière crue du soleil, à rêver des terrasses bondées et surchauffées, à éviter les flaques d'eau et les averses. Des échappées de soleil ont bercé quelques moments de douceur dans cette ville que je découvrais, guidé par mon ami Marcus, toujours prêt à me faire découvrir ces endroits insolites et typiques qu'il a frequenté au temps où la capitale espagnole était son terrain de jeu. Le troisième jour a été une revélation: les rayons de soleil, que l'on croyait perdus derrière les nuages, ont inondé Madrid, la belle oisive! Etonnament, la ville ne change pas radicalement de visage: cette cité que j'avais perçue sans son maquillage, rayonne de joie par tous temps. La lueur de son ciel n'est qu'un bijou pour réhausser ses qualités naturelles: bonté, allégresse, joie de vivre et vitalité. Madrid, je te retrouverai pour sourire à tes côtés.
>Alicia, gracias por la alegria que me dio verte despues de tantos años.
Wednesday, April 26, 2006
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment